LES MAINS QUI CONTENT

AGNÈS HOLLARD

Du mardi 26 au mercredi 27 novembre 2024


J1 – Mardi 26 novembre 24

Des histoires au creux de la main et sur le bout des doigts

«Une patte, un bol, des personnages, une forêt, une gueule ouverte prête à mordre…
Regarder sa main, en être le spectateur attentif et y voir naître des images et des possibilités infinies de récits.
À partir de ces histoires tactiles, contenues et révélées naturellement par la main, nous rejoindrons les trésors de la tradition orale des jeux de doigts. Nous les aborderons en conteurs et conteuses, comme des expériences narratives très précoces en appui sur notre corps et celui du très jeune enfant.»

Objectif

• Découvrir la main comme un espace poétique et un appui concret pour entrer dans les premiers récits.
• Découvrir un répertoire de jeux de doigts, de jeux de mains variés, issus des traditions orales ou de créations.
• Les raconter, en appui sur les images offertes par le support de la main.
• Inventer ses propres jeux de mains et jeux de doigts en s’inspirant des structures narratives rencontrées.
Dans le prolongement de ces expériences, agrandir l’histoire et la projeter au-delà du corps, en appui cette fois sur ce qui nous entoure : espace, objets, auditoire, et aborder les premiers contes.

J2 – Mardi 21 janvier 2025

Raconter des histoires avec les mains

« Les contes sont nés dans l’oralité. Ceux que l’on adresse aux très jeunes enfants portent la mémoire de l’intimité et de la proximité physique dans lesquels ils ont vu le jour.
Les mains, les doigts, mais aussi, les bras, le buste, le visage de celui ou celle qui raconte, offrent naturellement un espace, un décor, des personnages qui permettent, en plus des mots, de créer une représentation de l’histoire et de lui donner une forme. Une forme à chercher et à coordonner avec sa parole, pour chaque conte en fonction de chaque conteur ou conteuse.
Une journée pour expérimenter la poésie des mains et du corps « qui content », autour de récits simples.»

Objectif

• Symboliser et représenter un récit à l’aide des mains et des doigts, lui donner une forme originale, accessible.
• Aborder autrement le répertoire et amener les contes à des enfants dès l’âge de la crèche.

Agnès HOLLARD