C’EST QUOI UN CAFÉ MORTEL ?
Le Café mortel, c’est une occasion de partager nos histoires autour de la mort, celles transmises de génération en génération, celles portées par les vivants ; et d’échanger de façon chaleureuse et sans tabou sur un thème universel.
Parlent ceux qui en ont envie, se taisent ceux qui préfèrent, et tous et toutes s’écoutent.
Bernard Crettaz
—Le Café mortel : présentation vidéo
—Ressources à télécharger (bibliographie, podcast, présentation des coopératives funéraires)
LE CAFÉ MORTEL DE LA MAISON DU CONTE : COMMENT ÇA SE PASSE ?
—Télécharger le dépliant de présentation
Sur les pas de la grande faucheuse
1 – La mort dans les contes
Un cheminement à travers le temps et les contes, pour esquisser comment ont évolué nos représentations de la mort dans les récits ; pour explorer ce que les contes nous disent de notre relation aux défunts, à la mort, et à la vie.
2 – Parler de la mort entre vivants
Ce n’est ni un débat, ni un exposé, ce n’est pas un cabinet de psy.
C’est comme un abris où nos mots peuvent se déposer un instant.
Un moment où chacun·e peut choisir d’offrir un peu de soi et se dévoiler : humain, vivant, mortel.
3 – Les mots à la bouche
Les contes ponctuent le Café mortel qui se clôture par une collation partagée en (bons) vivants.
LE CAFÉ MORTEL, D’OÙ ÇA VIENT ?
Le concept du Café Mortel est né en 2004 en Suisse. Bernard Crettaz, sociologue et anthropologue Suisse, souhaitait ainsi renouer avec la tradition ancestrale des repas de funérailles, où les vivants resserraient leurs liens tout en lâchant ce qu’ils avaient sur le cœur.
L’objectif était de pallier aux lacunes d’une société qui a chassé la mort des représentations et des discours ; une société qui laisse bien souvent les endeuillés démunis et ne leur offre que peu d’espace où parler de leurs défunt ; une société qui laisse souvent chacun seul vis-à-vis de sa représentation intime de la mort.
Le café mortel est aussi lieu de transmission de connaissances sur le monde funéraire.
Dans cette communauté provisoire, on peut tout ou ne rien dire ; (…) On n’est obligé à rien et c’est pour cela qu’on peut beaucoup se permettre y compris d’immenses éclats de rire comme dans les repas d’enterrements ou les fêtes mortuaires
Cafés Mortel, sortir la mort du silence, Bernard Crettaz 2010
NOÉMIE ROBERT
Noémie Robert est née à l’extrême ouest de la Bretagne. Depuis toute petite elle baigne dans les contes et les récits. Un jour, elle commence à en raconter à son tour.
En 2019, elle est invitée à rejoindre un laboratoire de recherche autour des nouveaux rites funéraires. À présent, elle raconte de singulières histoires : celles à travers lesquelles un vivant se transforme en défunt…
Formée en Suisse comme officiante de funérailles laïques et en France en tant que conseillère funéraire, elle s’implique dans le mouvement des coopératives funéraires. Depuis quelques années, elle questionne la place de la mort dans l’espace public et parcourt la France pour animer des Cafés mortels. À ceux-ci, elle ajoute toujours son ingrédient favori : quelques contes pour ouvrir et clôturer ce temps convivial où des histoires humaines sont partagées.
Si les lieux culturels, les bars, les tiers-lieux & les cafés associatifs sont ses terrains d’exploration habituels, elle est parfois invitée à venir animer des cafés mortels, en toute intimité, chez des particuliers !
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