Après un premier bout de route clopin-clopant sur une ligne droite, Gwladys aperçoit un embranchement : un être au nez rouge lui fait de l’œil. Si elle le suivait ? Regain d’énergie, à pieds joints, elle saute, le sentier s’ouvre sur d’autres pistes, d’autres traces, d’autres terres vagues : tous les pas deviennent possibles !

Elle se forme à l’art du clown, et se spécialise dans la pratique en établissement de soins avec ARClown.
Au cours du voyage, passage hasard en territoire légendaire de Vassivière… Voilà que le conte s’invite dans l’aventure !

Gwladys alterne stages et ateliers au long cours au Conservatoire parisien Paul Dukas avec Charles Piquion, à la Maison du Conte de Chevilly, avec des compagnies de rue (Cie n°8, Jolie Môme), et toutes les pastilles artistiques qui fleurissent l’aventure (conte en LSF, écriture, marionnette, chant…)

Elle travaille en 2015 avec la Compagnie Volubilis dans Au prix de la mort – tragédie sur Louis Delgrès et la lutte contre l’esclavage – puis en 2016-2017 avec la Compagnie Si tu vois Adrienne, dans À la limite, un autre regard sur la migration.

En 2018, Gwladys s’élance sur de nouveaux starting blocks avec la Compagnie Courtoujours. Elle y donne le top départ à des créations contées personnelles, coordonne des événements clownés et pluri-artistiques, anime des ateliers dans les établissements sanitaires et médico-sociaux.

Au sein de Clowns Z’Hôpitaux, depuis 8 ans, elle vadrouille avec son alter ego clownesque et ses camarades de jeu, dans les EHPAD, foyers, services pédiatriques. Chaque fois, elle savoure le plaisir des rencontres éphémères et sensibles, tendres, joyeuses, folles et sages, lunaires…puis revient les pieds sur terre !

Avec son costume de conteuse, elle cueille, tisse, transmets des contes traditionnels et récits d’humains. Les histoires comme matière à vivre, à penser, à rire, à panser, à relier. Des histoires qu’elle sème dans les bibliothèques ou cafés, dans les hôpitaux (avec Quelle Histoire !) ou écoles, ici, là ou là-bas…
Parmi ses créations : Elle s’appelle Rose, fable douce-amère au pays des peaux-ridées, Gwladys y questionne le vieillir, la maladie d’Alzheimer, l’EHPAD comme dernière maison de vie, parole intime et universelle.

Gwladys nourrit sa pratique et ses amitiés conteuses en collectif, avec les Bouches à Oreilles, les OGRES, les Conteuses du Grenier.

Et maintenant ? Embarquement immédiat pour la nouvelle odyssée du Labo 24-25 de la Maison du Conte !

La Compagnie Courtoujours


Crédit Photo : Jérémie Agier