Rendez-vous porté et orchestré par Rumeurs Urbaines et La Maison du Conte.
Six équipes artistiques s’installent au Grand Parquet et dévoilent des morceaux choisis ou l’intégralité de leurs spectacles en cours de fabrication.
À partir de 10h – Extraits, lectures et formes courtes
Pour commencer en douceur, un spectacle-bulle, ciselé pour les tout-petits, Le monde était une île. Une découverte sensible nourrie d’un conte amérindien et portée par un binôme singulier voix et guitare électrique (durée : 35 min).
Au cœur Des racines rouges, Anne-Lise Vouaux-Massel s’intéresse à la figure centrale de l’arbre, en déploie toutes les ramifications dans une fiction écologique pour les enfants à partir de 8 ans : la petite Anouk noue de drôles de relations avec son chêne préféré et, en grandissant, part en quête de l’arbre rouge… (durée : 30 min – extrait)
Poil Incarné, Poil Hérissé. Claire Ducroz et Eric Maniengui tissent et tressent les histoires, les répertoires, l’oralité, le vidéomapping et… les poils. À partir de l’histoire des trois Parques, d’un récit contemporain et d’un échange épistolaire, les deux jeunes artistes déroulent le fil d’un projet hybride qui interroge nos intimités (durée : 30 min – extrait).
Cécile Morelle est une Trouée, une petite fille de paysanne picarde qui porte la ruralité dans son corps. Dans ce projet de théâtre-documentaire, elle récolte les témoignages de femmes « rurales » pour leur donner corps et voix et les sortir du silence (durée : 30 min – extrait).
Dans cette lecture, toute première étape du spectacle Moi, c’est Talia, Faustine Noguès décrypte les mécanismes mentaux de Talia, collégienne en pleine construction. Tout commence par un atelier de méditation qui lui révèle une voix à l’intérieur, son double, qui ne cesse de lui parler (durée : 30 min – extrait).
À 19h – Spectacle en intégralité – création / PREMIÈRE
Niemandsland
Deborah apprend le français, dialogue avec Verlaine, lui offre son amour, se prend pour Edith Piaf, mais n’arrive pas à se « sortir » des culottes de sa grand-mère et de ses valeurs suisses.
Maladroite et clownesque, Deborah Weber tient, en bonne suisse, sa promesse. Elle quitte sa langue maternelle pour entrer en Niemandsland, un entre-deux qui n’appartient à personne (durée : 1h).